Les biodéchets sont constitués des déchets alimentaires et des autres déchets naturels biodégradables, c’est-à-dire qui se décomposent sous l’action de micro-organismes tels que les bactéries et les champignons.
Un déchet est considéré comme biodégradable s’il peut être transformé en dioxyde de carbone, en méthane, en eau et en biomasse grâce à l’action de ces micro-organismes. Ces derniers se nourrissent de la matière organique présente dans ces déchets.
Plusieurs types de biodéchets existent, comprenant notamment :
ces déchets incluent les restes d’aliments, les coquilles d’œufs, les morceaux de viande ainsi que les épluchures de légumes, entre autres.
ces déchets proviennent des étals de fruits et légumes, des fleuristes, et des stands de traiteurs, boucheries et poissonneries.
issus des jardins et des parcs, ces déchets comprennent des feuilles, de l’herbe coupée et d’autres matières végétales.
ce groupe englobe les huiles de cuisson usagées, telles que celles issues de la friture.
Le compostage est un processus de recyclage qui transforme les biodéchets en un substrat riche en matière organique et en éléments fertilisants. Contrairement à la méthanisation, le compostage est aérobie, nécessitant de l’oxygène pour décomposer les matières. Ce processus engendre du compost, une matière stabilisée et riche en composés humiques. Il génère également de la chaleur et du dioxyde de carbone (CO2).
La méthanisation est une technologie basée sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène.
Cette dégradation produit :
Le biogaz est une énergie renouvelable qui peut être utilisée sous forme de combustion pour la production d’électricité et de chaleur ou de gaz naturel. La méthanisation permet ainsi une valorisation double de la matière organique, sous forme d’énergie et de fertilisants.